Il y a maintenant 7 ans ouvrait Mollygraphy. A l’époque chaque photo réussie me ravissait, chaque retour de client heureux me confortait dans le tournant radical que j’avais entrepris en me lançant professionnellement dans la photographie. Puis, au fil des ans, j’ai progressé et mes exigences – vis-à-vis de moi-même – se sont affinées. Alors, bien évidemment, mon ressenti personnel par rapport à mes images est totalement parallèle et inégal à celui de mes clients. Mais tout de même. Mon principal objectif était, est, et restera toujours la satisfaction du travail bien fait, de la recherche de la meilleure image possible à chaque séance, de la meilleure émotion à chaque mariage. Je veux des clients heureux et rien ne compte plus pour moi que ce retour là. Celui des gens qui m’ont fait confiance, au moment où ils découvrent leurs images au studio ou chez eux. Néanmoins, on peut avoir des clients ravis, sortir d’une séance ou d’un reportage photos content de soi, parce-qu’on sait qu’on a donné le meilleur et voir tous les défauts de ses images une fois devant son ordinateur. Voir toutes ces petites choses qu’on aurait pu faire mieux, qu’on aurait dû plus anticiper, cet objet qui est gênant dans l’image pour que celle-ci soit idéale. On m’a dit un jour, qu’une photo méritait d’être récompensée, quand elle ne pouvait absolument pas être améliorée. J’en ai fait mon mantra. Bien sûr, sur certaines images, l’émotion prime et, même si la photo mérite encore beaucoup d’amélioration ce n’est pas grave. Mais au quotidien, j’essaie toujours d’avoir la meilleure image en sortie de boitier et je suis partisane des retouches, légères. Je n’aime pas qu’une image soit transformée pour être récompensée.