Pffff mais quelle semaine!

 

Vendredi : nous y voilà, dans 3 jours je pars en Iceland. Et au lieu de préparer tranquillement tout cela. Je passe de nouveau la journée à l’hôpital avec doudou, Ipad et Hugo.

Après s’être fait mordre par une tique, avoir chopé une infection, qui a crée une inflammation et ce, malgré moulte médicaments, la fièvre est toujours là et rien ne semble vouloir marcher. Ils décident donc de lui faire une prise de sang (#toutunprogramme). Mon angoisse commence à monter franchement, et après une heure que j’ai trouvé littéralement interminable: RAS à la prise de sang. C’est bon signe, on rentre chez nous.

La nuit se passe, et là quelque chose d’incroyable arrive. Le lendemain matin, on retrouve notre fils. Plus de cou tout gonflé, plus de fièvre et un sourire espiègle accroché aux lèvres.

Dire que ce fut stressant est un trèèèès faible mot, je crois qu’on peut dire que le monde s’arrête. J’ai bien conscience que je suis un peu irrationnelle quand quelque chose touche mes loulous. Mais ça y est c’est fini. YES!

Samedi : LOOOOOOOL!

Dimanche : En toute sincérité, j’envie ces deux là. Je ne me rappelle pas petite, avoir eu autant de trucs absolument géniaux pour m’éclater dans le bain. Donc non, Lou n’est s’est pas ouvert les deux jambes à sang et nous n’avons pas mis du sirop de Stroumpf dans le bain. Nous avons testé les pastilles crayola pour bain :).

Lundi : Enfin je prépare…..  Ce voyage vers un pays dans lequel j’ai envie d’aller depuis si longtemps. J’ai choisi le workshop auquel je participe en grande partie à cause de la destination magique où il a lieu… J-1. J’ai trop hâte!

Mardi : voilà, j’y suis. Des espaces à perte de vue. L’impression d’être dans à la source du monde. Ce vent qui m’oblige a dévier ma route quand je marche, ce soleil incroyable qui ne dort presque pas, ce paysage vu nul part ailleurs, ces chevaux qui ressemblent à des poneys (mais qu’il ne faut surtout appeler poneys) et qui peuplent les paysages désertiques et ces maisons colorées au milieu d’un environnement de fou. Keep it simple.

Mercredi : je le pressentais avant de partir, c’est confirmé! Je suis tombée instantanément amoureuse de ce pays unique, peuplé de gens si incroyablement gentils, avenants et respectueux.

Ce genre d’expédition est aussi forte parce qu’elle partagée. Parmi les photographes que j’ai pu rencontrer lors des quelques jours, 3 auront été particulièrement marquantes. Ce sont mes collocs. Et le premier soir, nous avons toutes les 4 envie de shooter. Vous voyez la jolie fille ci dessous?  On l’a rencontrée dans le resto où elle travaillait la veille du shooting. On lui explique le projet (en gros : on veut faire des photos dans ces lieux si inspirants), elle est ok, nous voilà parties le soir dans des roches noires et rouges, des pierres de volcans et du sable volant. La jolie Kristin a 23 ans et déjà on voit dans son regard une force incroyablement palpable quelque chose de responsable et mature, de beau. Je ne suis pas particulièrement fan des portraits solo. Mais dans cet environnement si hors norme,  je pourrai réellement y passer des heures.

Jeudi : dernier jour, dernier shooting avec cet homme absolument hallucinant, qui ne suis pas un chemin classique. Habité par une logique propre, il a créé une méthode qui consiste, si je devais beaucoup résumer à mêler de la PNL à de la photo. A ne plus être photographe mais créateur d’expériences uniques. C’est la cerise sur le gâteau, le ++ de ce voyage qui restera gravé à jamais dans ma petite tête.